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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 20:38

Ok, ok, j'ai eu une absence. De quasiment un an et demi. Je ne sais pas s'il y a toujours des lecteurs qui viennent ici, poussés par leurs recherches sur des filles en petite culotte, les guildes Wow ou les chansons de Franky Vincent, mais au cas où, je transmets l'info:

j'ai ouvert un nouveau blog, ici.

Il s'appelle Nombre premier.

Et je repars pour un tour.

Au plaisir de vous lire en commentaire!

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 16:55

Aujourd’hui j’écoute Au conditionnel, de Matmatah

 

Les Oscars sont passés, ça y est. Je n’ai toujours pas vu Démineurs, omission à réparer au plus vite. Vendredi soir, je suis allée (enfin) voir Shutter Island avec Coloc. Ah, Scorcese et ses constructions en écho, ses personnages qui ne sont pas ce qu’ils sont et qui se font passer pour d’autres. Pas mal du tout, moins bien que les Infiltrés bien sûr, mais toujours assez bluffant vers la fin. Mais je ne vous spoilerai rien au cas où vous comptiez aller le voir (attention, on va parler de Dachau et d’infanticide).



 

Sinon, le site College Humor s’est amusé à détourner les affiches des films nominés et récompensés aux Oscars, sur cette page. Voici quelques exemples plutôt réussis :


Avatar title

boring-man-tite.jpg

another-bomb-title.jpg

Title.jpg

Inglorious-tite.jpg

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 16:00

Today I’m listening to Eye of the Tiger, by Survivor (Rocky IV)

 

J’espère que vous avez passé une bonne semaine et que vous passez un bon week-end. Il fait moche      aujourd’hui à Paris, ça tombe bien, c’est l’anniversaire de Coloc et hier on a fêté ça dans les règles, donc on profite du jour du Seigneur pour se reposer. Ca me permet aussi de vous tenir au jus de ce qui se passe dans ma vie et d’aborder un sujet palpitant : le phénomène Skins.

 

Concernant ma vie, tout va bien.

 

skins9.jpgConcernant Skins : pour ceux qui n’ont pas d’ado à la maison, n’en sont pas un eux-mêmes ou n’ont pas un côté teenager attardé (cf moi), je plante un peu le décor. En 2007 arrive sur les petits écrans anglais une nouvelle série labélisée « pour ados », qui ne tarde pas à faire scandale : Skins. On y découvre une petite dizaine de lycéens qui font tâche dans le paysage télévisuel et cinématographique pour moins de 18 ans.

 

  • Ils sont beaux, mais normaux.

C’est-à-dire, pas de muscles bodybuildés à la Twilight (Jacob !), pas de bronzage outrancier à la The Hills, pas de quasi mannequin à la Frères Scott. Ici, ils ont des tronches d’ados anglais moyens, des corps gaulés mais sans plus, des accents pourris…

 

  • Ils sont rock’n’roll.

Vernis bleu sur les ongles, résille, culotte apparente, imprimé léopard, chevelure rouge sang et frange coupée n’importe comment… Bien sûr, le look est travaillé, mais d’une façon très anglais, très punk. Jugez plutôt :


Skins1.jpg skins5.jpg

skins4.jpg skins6.jpg
 

  • Ces ados ont des parents ! 

Généralement, les séries ado évacuent le plus vite possible le problème des parents, comme si voir quelqu’un de plus de quarante ans à l’écran qui ne soit pas un prof allait mettre mal à l’aise les jeunes spectateurs. Ou alors, les figures des parents sont des clichés vivants : les parents hyper stricts, les parents hyper cool, et rien entre les deux. On ne peut pas dire qu’on voit énormément les géniteurs des héros dans Skins ; mais l’effort est assez louable pour être souligné. Les parents sont vus en train de se débattre dans leurs propres problèmes, mais uniquement quand cela affecte leurs enfants, ce qui me semble assez réaliste considérant la tendance au narcissisme symptomatique de l'adolescence. Par contre, aucun de ces adultes pourtant visiblement pas trop bêtes n’a aucune idée de ce que traficote son rejeton : ils ne surveillent ni les sorties, ni les fréquentations, et ne s’inquiètent jamais quand la prunelle de leurs yeux découche.

 

  • Ils ne prennent rien au sérieux.

 

Skins2.jpgOubliez les déclarations d’amour enflammées, les ruptures à répétition entre Paige et Scott, les larmes toutes les cinq minutes et les notes de piano en fond sonore pendant que l’héroïne déprime dans sa chambre. Dans Skins, rien n’est sérieux. Les couples ne peuvent pas rompre, puisqu’ils ne sont jamais vraiment ensemble. Les amis se mettent quelques coups de poignard dans le dos, mais finissent par se rabibocher car finalement ça n’avait pas tellement d’importance. Les « autres », hors de leur petit groupe d’amis, ils ne s’en occupent jamais. L’avenir et les cours ne sont jamais mentionnés, contrairement aux séries américaines où il y a toujours une blonde qui se demande comment elle va faire au moment de partir à la fac et de quitter son copain. C’est comme si le seul horizon des teenagers de Skins était en continuer à moisir dans leur ville anglaise moyenne ad vitam eternam.

 

  • Ils aiment les « paradis artificiels » 

Cigarettes, alcool, shit, drogues dures, champignons hallucinogènes, colle, tout y passe. 4 pintes avant d’aller en cours. Pas une soirée sans pilules. Fumer des joints dans sa cabane au fond du jardin, le kif. Bref, ces lycéens ne sont jamais sobres. Ce qui explique pourquoi leur vie paraît irréelle, surréaliste, comme sur un nuage. Les sorties dans des boîtes underground où les gens sont habillés n’importe comment et font n’importe quoi représentent une part importante de leur quotidien. Une BO originale et pseudo-punk renforce le côté « sex, drugs, and rock’n’roll ».

 

  • Faisons l’amour, pas la guerre

 

A l’inverse des séries US, où il y a au moins une petite fille modèle investie dans une ligue d’abstinence, ou des séries françaises, où à 17 ans on ne dit que « faire l’amour » pour parler du sexe et où on ne le fait que dans « de bonnes conditions », le moins qu’on puisse dire est que dans Skins les ados sont libérés. Pour faire simple, pas une situation qui ne puisse se régler par le sexe, et tout le monde a au moins une fois couché avec tout le monde dans le groupe d’amis. On se déteste ? On n’a qu’à coucher ensemble, pour voir. On est irrésistiblement attiré l’un par l’autre mais en couple chacun de notre côté ? On s’en fout, on passe à l’acte dans une salle de classe vide. Un garçon puceau et une fille lesbienne sont de bons copains ? Pas de problème, elle propose de coucher ensemble pour faire sa BA. Il faudrait plus de filles comme elles en prépa d’ingénieurs ! Toutes les combinaisons sont donc possibles, chaque épisode comprend son lot de rebondissements toujours inattendus dans ce domaine-là !

 

Voilà en gros les spécificités de cette série, qui en est à sa quatrième saison et qui véhicule toujours un parfum de souffre. Les ados en redemandent, les parents ne connaissent généralement pas : tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Seulement, peu après la première saison de la série, est apparu un phénomène concomitant (classe, ce mot, pas vrai ?) : les Skins party. Certains disent qu’elles ont été inspirées par la fin du dernier épisode de la saison 1, qui montrait une énorme orgie/fête se déroulant dans l’appart d’un des personnages (cf photo ci-dessous).


skins10.jpg
 

skins7.jpgDes petits malins ont donc senti un filon et se sont mis à organiser des Skins party, c’est-à-dire des fêtes complètement démentes, « no limit », ouvertes aux mineurs (même s’ils n’ont pas le droit de consommer de l’alcool à l’intérieur), qui ont lieu dans des lieux soit à moitié illégaux (en plein air, dans un parking), soit totalement redécorés de façon délirante (avec une nette tendance à la régression à coups de couleurs vives, de peluches et de pistolets à eau). Les réseaux sociaux ont permis à l’idée de vraiment prendre de l’ampleur : en France, il existe une quinzaine de groupes « Skins party » sur Facebook. Tout le monde peut joindre. La date de l’évènement est communiquée à l’avance, mais pas le lieu. Les ventes des places ont lieu quelques heures avant, dans un bar. Puis, une heure avec l’heure de début de la soirée, les inscrits reçoivent un message Facebook leur indiquant le lieu de la Skins. Deux exemples de sites : Secret Skins Party et French Skins Party.

 

A partir d’une série, on peut donc faire de l’argent et faire du buzz. Mais les Skins sont-elles vraiment aussi déjantées que dans la série ? Honnêtement, je n’y suis jamais allée, vu que es trois quarts des participants sont mineurs et que j’ai atteint depuis longtemps l’âge de raison (ou du moins, j’aime à le penser). Heureusement, Envoyé Spécial, l’émission de reportages de France 2, a devancé mes désirs et a diffusé la semaine dernière un document qui parlait des Skins. On y suivait une jeune fille et ses amis qui participaient à une soirée en région parisienne. Après une galère d’une heure en métro+RER+marche à pied, ils arrivaient enfin au lieu-dit, un hangar désaffecté. Le tout était plongé dans le noir, avec la musique à fond. Prometteur, me dirait-vous. Seul souci : vers 2h30 du matin, les lumières se rallument et la musique s’éteint ; le proprio annonce que la fête est finie. Dommage ! On apprend aussi le lendemain que ce soir-là, deux jeunes filles se sont fait embarquer dans une voiture par deux inconnus et ont disparu. Bonjour l’ambiance. Dans une autre Skins que la 2 « infiltrait », on voyait cette fois une péniche où se pressaient des ados boutonneux, qui se faisaient un jeu d’embrasser tout le monde avec la langue et de trop boire. Pas exactement à la hauteur de la série, les gars. Mais c’est peut-être mieux comme ça, après tout.

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 19:03

Today I’m listening to Thong Song, by Sisqo

 

A Paris il faisait un grand soleil aujourd’hui, les Champs étaient pleins. Le McDo aussi. Le bureau était vide pour cause de réunion, ne restaient que les malheureux stagiaires harassés de travail. La vie est mal faite.

 

Ce soir, il y a la Nouvelle Star : la vie est bien faite !

 

Un petit site intéressant aujourd’hui (ET distrayant) : finalement, nous on est en partie une génération de geeks. Mais nos enfants, ça va être pire ! Ca va être des über-geeks ! Enfin j’aimerais bien quoi… Direction Plus tard pour avoir une idée de comment ce sera…

 

plustard32.jpg

Sinon, en attendant de vous faire part de ma théorie très élaborée concernant les magazines féminins (qui ne sont pas à diaboliser, mais qui ont des effets pervers sur les jeunes filles d’aujourd’hui) (non mais vous verrez je vais argumenter !) (et ensuite je parlerai des effets pervers de FHM et autre Entrevue, promis. Même que je me documenterai !)

 

BREF en attendant tout ça, je vous fais partager les résultats d’une enquête menée sur le site Aufeminin, qui avait pour sujet : « Quel est l’homme physiquement idéal ? »

 

1 - L’homme idéal a les yeux :

 

Noirs

13 %

Verts

36 %

Gris

6 %

Bleus

27 %

Bruns

18 %

 

2 - L’homme idéal a une peau :

 

Claire

21 %

Mate

74 %

Foncée

5 %

 

3 - L’homme idéal a un corps :

 

Musclé

79 %

Très musclé

2 %

Peu musclé

18 %

Androgyne

2 %

 

4 - Velu ou pas velu ? L’homme idéal a :

 

Beaucoup de poils

6 %

Peu de poils

81 %

Il est imberbe

13 %

 

5 - Ses cheveux. L’homme idéal est :

 

Brun

69 %

Blond

6 %

Roux

1 %

Châtain

24 %

 

6 - La partie de son corps qui vous séduit le plus ?

 

Ses yeux

31 %

Son sourire

34 %

Ses fesses

9 %

Ses épaules

5 %

Son torse

13 %

Ses jambes

1 %

Ses mains

7 %

 

7 - L’homme idéal est :

 

Mince

59 %

Costaud

39 %

Maigre

1 %

Rond

2 %

 

8 - Ses cheveux sont…

 

Très courts

13 %

Courts

71 %

Mi-longs

15 %

Longs

2 %

 

9 - L’homme idéal n’est pas parfait. Certaines n’aiment pas mais cela vous fait craquer…

 

Son léger strabisme

17 %

Son nez aquilin

51 %

Son torse poilu

32 %

 

10 - Le petit détail qui tue…

 

Il est barbu

16 %

Il porte un tatouage

32 %

Il est couvert de bijoux

14 %

Il a un piercing sur la langue

13 %

Ses poils dépassent de sa chemise

26 %

 

11 - Cela ne s’explique pas. Vous craquez pour…

 

Son sourire

33 %

Son regard

50 %

Ses épaules

6 %

La douceur de ses mains

11 %

 

12 - Coquet ? L’homme physiquement idéal…

 

Passe autant de temps que vous dans la salle de bain

7 %

Prend soin de sa peau comme il faut

46 %

Se contente d’un peu de parfum ou de déodorant

34 %

Est tout à fait naturel

13 %

 

13 - L’homme idéal est…

 

Très grand

13 %

Assez grand

79 %

Il a votre taille

8 %

 

14 - Son style. L’homme idéal a plutôt un look

 

Sport

10 %

De cadre supérieur

11 %

Mode mais pas trop

58 %

Passe partout

22 %

 

15 - L’homme idéal…

 

Est plus jeune que vous

5 %

Est un peu plus âgé que vous

72 %

A votre âge

20 %

Est beaucoup plus âgé que vous

4 %

 

16 - L’homme idéal fréquente…

 

Une salle de gym

47 %

Les bibliothèques

26 %

Les musées

28 %

 

17 - L’homme physiquement idéal a…

 

Moins de 20 ans

11 %

Entre 20 et 35 ans

67 %

Plus de 35 ans

22 %

 

18 - L’homme idéal dépense…

 

Autant d’argent que vous pour s’habiller

58 %

Moins d’argent que vous pour s’habiller

36 %

Plus d’argent que vous pour s’habiller

6 %

 

Nombre de participants : 137067 (dont moi !)

 

Alors avis à mes lecteurs masculins : si vous êtes assez grand, brun à la peau mate, aux yeux verts et aux cheveux courts, mode mais pas trop, mince mais musclé sans trop de poil, entre 20 et 35 ans, avec un grand nez et des tatouages, bravo ! Vous êtes l’homme idéal selon 137 067 Françaises ! (merci de vous signaler directement par le biais d’un email à mon adresse personnelle, merci).

Voilà qui explique en tous cas le succès de Gad Elmaleh!

190973-gad-elmaleh-637x0-3.jpg

Si vous avez d'autres idées de personnalités correspondant au profil, dîtes-le moi (que je devienne irrémédiablement fan et que je commence à les harceler).

Bonne soirée en tous cas ;)

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 17:46

Today I’m listening to Touch Me Touching you, by Alphabeat

 

Ce qu’on va faire, c’est que vous allez faire semblant de ne pas avoir remarqué que j’ai pris une petite semaine de vacances qui n’en était pas une. Je ne vais pas perdre votre temps à vous raconter que mon nouveau stage est sympa, mais que je n’ai plus de vie sociale ou culturelle, et que je ne peux même pas aller commenter mes bloggeurs préférés. Que je reprends donc Miss Malice là où je l’avais laissée, promis, je vais faire des efforts. Je ne vous préviens pas non plus que le format de mes articles risque de s’en ressentir et que s’ils seront quotidiens, ils seront peut-être plus courts que d’habitude.

 

Voilà ce qu’on va faire ! Hop, une semaine qui disparaît. C’est beau, l’auto-illusion.

 

Sinon, c’est lundi, et c’est le résumé de mon week-end (j’ai bien choisi le jour de mon retour) ! J’étais à Lille ce week-end, il faisait très froid, mais il n’a pas plu, c’est rare. C’était le week-end de distribution du Chti, le guide de la métropole lilloise auquel j’ai participé durant mes deux premières années d’école de commerce. Nos successeurs, alias « fistons et fistonnes », avaient monté tout un village au centre de Lille : on a bu un thé à la menthe, fumé une shisha à la pomme, regardé des enfants se faire mal mutuellement dans le château gonflable, embêté le Chtimi qui avait enfilé le costume de Franklin la Tortue et qui ne voyait rien, et on a attrapé la grippe (ou presque). On a aussi dansé pour se réchauffer pendant le concert de Tom Frager (« Ma Lady Melody ») et Kaolin (« Partons vite »). On a applaudi à tout rompre les artistes de mon autre asso, Music’All, qui vont présenter une comédie musicale sans aucun doute géniale le 3 Mai. Bref, j’ai renoué avec ma p’tite vie d’avant, ma vie d’étudiante impliquée dans tout un tas de projets extrascolaires, collée à ses potes et insouciante de la suite. Je sais bien qu’on ne peut pas rester étudiante toute sa vie, je pense même que je m’ennuierais au bout d’un moment. Mais ma dernière année d’études qui se profile en Septembre, au Danemark en plus (et en compagnie de Putafranges n°2 !), je vais la savourer le plus possible. Miss Malice au Danemark, sur vos écrans à la rentrée prochaine !

Et juste pour le plaisir (et pour attirer des gens bizarres), la dernière chanson de Franky Vincent, Tu veux mon zizi!

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 12:30

Today I’m listening to Dancing with myself, by Generation X

 

F*** Karma… Juste quand j’annonce la fin de ma saga MTV, que fait MTV? Elle supprime l’accès à ses vidéos à tout utilisateur ne résidant pas sur le territoire américain. Adieu veaux, vaches, cochons et real tv. Ma peine est immense, mais je crois que je m’en remettrai. A la place, je fais une cure de séries : Modern Family, Cougar Town, et Glee. On se console comme on peut. C’est comme ça que marche le Karma : j’ai dû faire du mal à quelqu’un et ça me revient en pleine poire. Pardon à la vieille dame que j’ai poussée dans l’escalier.

 

Je plaisante !

 

Passons. Vu qu’il fait moche ce week-end, j’en profite pour faire une cure de ciné (et accessoirement pour écrire un petit article, dérogeant à ma règle « le week-end, c’est sacré »). Pour le moment, j’ai vu Lovely Bones et Une éducation.

 

·        Lovely Bones

 
lovelybones1Il n’est pas mauvais, mais il n’est pas terrible. Le réalisateur, c'est quand même Peter Jackson, alias Monsieur Seigneur-des-Anneaux. On suit Susie, une jeune lycéenne violée et assassinée par un voisin, qui ne peut pas trouver la paix dans l’au-delà et qui reste donc pour hanter son père et sa sœur. Elle leur signale sa présence notamment grâce à une flamme de bougie vacillante. Le meurtrier sera identifié mais arrivera à échapper à la justice, même s’il meurt à la fin (je vous gâche tout !) On apprend aussi que si Susie n’arrive pas à se laisser flotter jusqu’au paradis, c’est qu’elle n’a pas pu échanger son premier baiser avec le bel Indien qui était amoureux d’elle. Le monde onirique sensé représenter les « limbes » où flottent ceux qui sont « entre-deux », aux portes du paradis, est parfois un peu kitsch, d’après moi. Si l’histoire policière et familiale a de l’intérêt, le surnaturel du monde de Susie n’apporte pas grand-chose. Ce film est une adaptation d’un best-seller, La Nostalgie de l’ange, par Alice Sebold. Je ne l’ai pas lu, et je ne pense pas que je le ferai. Les acteurs sont très bons, surtout Mark Wahlberg, le papa, Stanley Tucci, le voisin (aussi vu dans le Diable s’habille en Prada !), et Susan Sarandon, la grand-mère fantaisiste. Ce qui fait le plus froid dans le dos, ce sont les préparatifs du voisin, qui va jusqu’à construire des pièces secrètes pour attirer et tuer ses victimes (Susie n’est pas la première). Je vous propose donc un test pour savoir si vous pensez comme un psychopathe (ok, c’est une chaîne que j’ai reçue, mais bon, peut-être que ça marche vraiment !)

 

C'est l'histoire d'une jeune fille.

Aux funérailles de sa mère, elle rencontre un jeune homme qu'elle ne connaissait pas. Elle le trouve fantastique, l'homme de ses rêves quoi.

C'est le coup de foudre, elle en tombe éperdument amoureuse ...

Toutefois, elle ne lui a jamais demandé son nom ni son numéro de téléphone et de plus elle ne put trouver quelqu'un le connaissant.

Quelques jours plus tard, la jeune fille tue sa propre sœur…

Question : Pour quel motif a-t-elle tué sa sœur ?

Réfléchissez d'abord à votre propre solution à cette énigme, sinon ce n'est pas amusant.

Puis, regardez la solution qui se trouve plus bas...

 

 

 

 

 

 

 

 

La solution...

Elle espérait que le gars se pointerait de nouveau aux funérailles.

Si vous avez répondu correctement à la question, vous pensez comme un psychopathe.
Ce test était utilisé par un célèbre psychologue américain pour savoir si une personne avait une mentalité d'assassin.

Bon nombre de tueurs en série ont subi ce test et ont répondu correctement à la question.

Si vous n'avez pas trouvé la bonne réponse - tant mieux pour vous.

Si vos amis la trouvent, je vous recommande de garder vos distances...


lovelybones2
 

Ce test marche forcément, puisqu’un « célèbre » psychologue américain l’utilisait et que « bon nombre » de tueurs ont répondu correctement. Prière donc de me faire savoir si l’un d’entre vous a trouvé la « bonne » réponse !

 

·        Une éducation

 

education1Ce film anglais a reçu plusieurs nominations aux BAFTA, les « oscars » britanniques, ainsi que le prix du public au festival Sundance, et j’avais lu plusieurs critiques élogieuses sur lui. La salle hier soir à l’UGC Opéra était d’ailleurs pleine ! C’est un très bon film, c’est sûr. Les acteurs sont excellents, j’ai retrouvé avec plaisir Peter Sarsgaard, qui jouait le colérique de Boys don’t cry, et la jeune héroïne, Carey Mulligan, n’est pas mal du tout. L’intrigue se déroule en 1961 en Angleterre ; Jenny a 16 ans et souhaite intégrer Oxford, en partie à cause de la pression de ses parents. Sa vie au lycée de filles de l’époque et dans une famille de petit-bourgeois un peu ennuyeux l’oppresse ; elle ne rêve que de Paris, de porter du noir et de rencontrer Camus. Un jour, en rentrant de sa répétition de violoncelle, un homme d’une quarantaine d’années propose de la ramener chez elle (Peter Sarsgaard). Il est beau, charmant, cultivé, riche, vit entouré de gens séduisants, drôles et mondains. Il lui fait découvrir le monde de la nuit, le luxe, Paris, les courses de lévriers et les concerts classiques. Elle l’aime beaucoup, mais pas au point de lui répondre « oui » quand il lui demande de l’épouser. Elle est surtout amoureuse de la liberté qu’il lui offre. Pourtant, face à l’ennui d’une vie de professeur d’anglais au lycée, ce à quoi menait Oxford à l’époque pour les femmes, elle finit par accepter sa demande. Son père considère d’ailleurs qu’Oxford ne sert qu’à se trouver un mari suffisamment riche et de bonne famille. Un petit détail : l’homme est déjà marié, et trompe régulièrement sa femme avec des lycéennes qu’il éblouit et embobine. Jenny a donc quitté l’école pour rien. Je vous rassure, le film finit bien (de façon un peu sèche d’ailleurs, c’est son seul défaut). Autrement, les rapports entre les personnages sont assez subtils, Jenny est cynique et attachante, la problématique de l’avenir des femmes éduquées dans les années 1960 intéressantes, et la bande-son géniale ! Dans une scène, Jenny lance à la directrice du lycée : « Ce n’est pas tout de nous éduquer. Maintenant, il faut nous dire pourquoi vous le faîtes, il faut donner du sens aux études ». J’imagine que personne n’a encore trouvé la réponse.


education2
 

Sinon, mes deux premiers jours de nouveau stage en marketing ? Tout se passe très bien. C’est très étrange pour moi, de venir en jean au bureau, de tutoyer des inconnus, d’élaborer des spots télé et d’être entourée de cinéphiles impressionnants. Mais je vais m’y faire rapidement je pense. Ces six mois s’annoncent palpitants ! Par contre, finie la (relative) glande du stage précédent… Le rythme des articles risque de ralentir, mais je vais tenir bon !

 

Bon dimanche les amis ;)

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 17:16

Aujourd’hui je chantonne Ce n’est qu’un au revoir, mes frères…

 

Last day, donc… Après huit mois et demie à consolider, je quitte le service et ses six personnes, direction le marketing de DVDs… C’est ce qui s’appelle passer du coq à l’âne ! J’ai hâte de commencer mon nouveau stage (ça tombe bien, c’est déjà demain !), mais je suis quand même triste de quitter la conso. Le logiciel comptable ne va pas me manquer, mais les gens, si. Eh oui, je suis une grande sensible…

 

Du coup, l’article d’aujourd’hui sera relativement court, puisqu’il me faut encore serrer un million de mains, envoyer un trillion de mails et faire des adieux déchirants à qui de droit. Pour ne rien vous cacher, ce post sera principalement constitué d’un assortiment de sites web assez chouettes amalgamés sans cohérence aucune. Ce qui ne change pas tellement de d’habitude, finalement.

 

Commençons les festivités avec Intuitor Insultingly Stupid Movie Physics, un site qui attribue des notes aux films qui sortent au cinéma en fonction de leur crédibilité scientifique. Exemple : Avatar, bien qu’offrant un spectacle jugé « incroyable », récolte la mention « obéissant à des lois physiques appartenant clairement à un autre univers ». Oui, le système de transfert de conscience et d’impulsions neuronales dans le corps de son avatar, ça ne les a pas convaincus, à Intuitor… Par contre, le dernier James Bond Quantum of Solace obtient un très honnête PGP-13. Imitant le système américain de notation des films selon la violence ou les références sexuelles qu’ils contiennent, cela signifie qu’ « un enfant de 13 ans peut croire que la physique telle qu’expliquée dans ce film est vraie ; un accompagnement parental est donc souhaité ». Les explications de ces notations et du pourquoi du comment sont très détaillées mais sont en anglais, alors soit vous lisez en travers en hochant la tête d’un air entendu, soit vous êtes bilingue ou très motivé...

 

TRANSITION : la physique nous sert à comprendre notre environnement et nos réactions face à cet environnement. Quelle est donc la réaction d’un enfant face à un chamallow ? (je sais, c’est nul)

 

Voici donc une vidéo (Safe for Work, et pouvant se regarder sans le son !) montrant des enfants devant lesquels on place un chamallow. On leur propose la chose suivante: soit ils le mangent tout de suite, soit ils attendent que l’adulte revienne, et dans ce cas-là ils en auront un autre. Les paris sont ouverts, faîtes vos jeux !

 

 


 

TRANSITION : Faut-il donc être sans cœur pour torturer ainsi d’innocents enfants avec des chamallows ? Les gens sont vraiment MECHANTS. Si on vivait sous un régime SOCIALISTE idéal, les gens auraient autant de chamallows qu’ils le voudraient, et ça serait beaucoup plus simple (et ne chipotez pas, ce n’est absolument pas une simplification éhontée !)

 

Surfant sur la vague certes faiblissante de Vie de Merde et consorts, je vous présente Je suis Méchant. Un site dont l’objectif est de vous faire partager vos mauvaises actions avec les autres. Du genre :

 

Mon prof de maths est un idiot qui s'acharne à me donner plein de travail par pur sadisme alors qu'il sait que je suis très nul dans sa matière . Il a laissé son adresse e-mail pour qu'on lui envoie nos fichiers sur un programme mathématique . Quelle surprise lorsqu'il va recevoir des mails d'inscription sur des sites pornographiques gays ! (par Touch)


Quand j'étais en pensionnat, chacune avait son tour de ménage pour les sols, les toilettes, etc... Quand c'était le tour d'une nana que je n'aimais pas, je faisais exprès de faire à côté des toilettes.
(par Biloute)

 

Ou comment découvrir toute la noirceur de l’âme de gens stupides.

 

Dans un autre genre, les Jeunes Socialistes ont crée leur propre site permettant aux « djeuns » d’y raconter leurs problèmes en large et en travers. Ca s’appelle Vie de Jeunes et c’est pas terrible. Deux exemples :

 

Ma propriétaire refuse que je paye moi même mon loyer car elle ne fais pas confiance aux jeunes… Maintenant il me faut une personne de mon entourage de plus de 40 ans qui accepte d’avancer l’argent pour que ensuite je la rembourse … VDJ

 

Aujourd’hui, je vais faire mes courses à leader price! Je suis jeune enseignant (cadre de la fonction publique), mais à Paris la coloc c’est obligé quand on veut pas mettre la moitié du salaire dans le loyer et shopi c’est quand meme trop cher: pates premier prix jusqu’au weekend! Youpi!

 

Bon, d’accord, ce n’est pas rigolo de manger des pâtes sans arrêt et qu’on ne nous prenne pas au sérieux quand on est jeunes, mais de là à en faire un site…

 

TRANSITION : Tout ça serait encore pire si nous vivions en monarchie sous un roi-soleil despotique ! Passons par-dessus bord les rois, les reines et les petits princes ! (je touche le fond)

 

Pour terminer cet « article », un petit jeu : Wake the Royalty, d’Armor Games encore. Réveillez les têtes couronnées grâce à d’habiles enchaînements de ficelles, bouts de bois et petites roues. Je suis sûre que ça muscle bien mon petit cerveau engourdi par le stage !

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 18:05

Aujourd’hui j’écoute Cheval, de Sexy Sushi (et c’est assez surréaliste)

 

Avant-dernier jour de stage aujourd’hui ! Demain, c’est le grand départ, je quitte la finance pour commencer le marketing jeudi ! On a fait un déjeuner stagiaires à midi, j’ai payé ma tournée de cafés. So long, les amis, courage à vous tous… Finalement ce premier stage va me manquer !

 

Hier soir, notre (à Coloc et moi) ami Mikoeur est venu dîner à l’appart. Coloc avait cuisiné des samossas à se damner, tandis que je m’étais occupée de la boisson (Coca Zéro… et alors ?) et de l’apéro, et Mikoeur des desserts (petits gâteaux de la pâtisserie). Très bon dîner, où on a encore eu l’occasion d’aborder moult sujets variés (plantes carnivores, religion, poésie…) Félicitations à Mikoeur et à son CDI ! Il entre dans l’âge adulte (à 24 ans) ! J’ai aussi eu l’occasion de vérifier que oui, je vis bien avec une indécrottable romantique, le genre à organiser des choses incroyables pour la Saint-Valentin, à cuisiner pour son cher et tendre et même à dessiner de ses petites mimines des cadeaux inoubliables… Non, son cher et tendre, ce n’est pas moi pour info, c’est le Prophète, que je salue par la même occasion ! Bref, la semaine a démarré du bon pied !

 

Après tout ce bavardage inutile (mais informatif, qui plante un contexte !), je vous annonce aujourd’hui la fin de ma saga MTV consacrée aux émissions de télé réalité stupides produites par cette chaîne. Attrapez quelque chose à boire ou à grignoter, installez-vous confortablement… C’est parti !

 

·        Les émissions où on te transforme (parce qu’au début tu crains un max)

 

Comme le public d’MTV est principalement adolescent (ce qui ne m’empêche pas de tout regarder !), il est par définition peu sûr de lui, plein d’espoir et de buts à atteindre, ou alors complètement égoïste, imbu de lui-même et insupportable. Dans les deux cas, il doit changer. Voici les deux options :

 

Made-Made : c’est presque l’émission phare de la chaîne. En ce moment, la dixième saison est à l’antenne, mais le principe est toujours le même : des ados veulent être « made into », c’est-à-dire « transformés en »… Tout et n’importe quoi ! C’est là la beauté du concept : peu importe votre rêve, MTV vous aide à le réaliser en vous affectant un coach perso expert dans le domaine en question et en vous fixant une date butoir qui vous obligera à vous donner à 100% et à être prêt à temps. Généralement, l’ado a un laps de temps de quatre à six semaines pour être prêt. Il y a tout de même des constantes dans les demandes de transformation ; beaucoup veulent devenir :

 

-des hommes à femmes (ladiesmen) si ce sont des garçons. Ou comment devenir un tombeur en six semaines. Un coach spécialiste en séduction à la Hitch, souvent adepte des méthodes de drague systématiques comme The Game qui cartonne aux Etats-Unis, va aider un pauvre nerd maigrichon ou à l’inverse enrobé, mais toujours plein de boutons et de cheveux gras, à devenir l’homme que toutes les filles s’arrachent. Au programme : sport tous les matins, relooking, mises en situation du genre drague dans la rue, dans un café… Puis le nouveau Dom Juan va devoir inviter au bal de fin d’année ou équivalent la donzelle qu’il chérit le plus dans sa high school. Celle-ci dit toujours oui en ricanant. Et, au bal, tout le monde est ébloui par la métamorphose du nase en prince charmant. Happy end : les deux tourtereaux finissent à chaque fois par s’embrasser, ce qui permet à l’ancien nerd de vivre son premier baiser devant les caméras. C’est beau, c’est à la télé, c’est le triomphe du « Yes you can » : ce sont les US.

 

-des reines de beauté (pageant queens) si ce sont des filles. L’héroïne est cette fois trop petite/grande/grosse/maigre/étrange pour correspondre aux standards habituels de beauté. Du coup, elle se planque sous trois pulls, un jean XXL et sa mèche de cheveux filasse. Elle est secrètement amoureuse d’un garçon cool de sa classe ou d’un timide de son club d’échecs. Autre option : elle est tout à fait jolie mais c’est un vrai garçon manqué, qui a grandi au fin fond de l’Arkansas et qui chasse l’élan avec son père. Même tenue, mais celle-ci a un boyfriend, qui milite généralement à l’équivalent local de Chasse, pêche, nature et traditions. Comme elle n’est pas féminine pour un sou, ça la complexe. Dans les deux cas de figure, le coach sera une ancienne reine de beauté régionale, qui rencontrera l’heureuse élue en robe longue et écharpe de concours. La métamorphose passe par le port de talons et de robes au lycée, un relooking bien sûr, des leçons de maintien et d’étiquette, et une préparation aux questions du jury. Car le but est de remporter un concours de beauté local ! Généralement, l’héroïne finit dans les cinq premières mais ne gagne pas ; cependant, si elle était célibataire au début, elle trouve souvent un admirateur dans le processus.

 

-des grand(e)s sportif(ve)s : ici, il s’agit plutôt d’élèves de lycée dans la moyenne, qui ont des amis mais sans plus, qui ne sont ni moches ni beaux, bref, des ados normaux. Sauf qu’ils veulent sortir du lot, s’affirmer, se faire remarquer (et faire leur intéressant en passant à la télé). Du coup, ils s’inventent un rêve secret aux antipodes de leur moi habituel et de leur physique (parce que sinon, MTV ne s’intéresserait pas à eux). Par exemple : devenir rat de l’Opéra pour une fille aussi gracieuse qu’un poteau, jouer au football américain pour un garçon taillé comme une allumette, être transformée en rappeuse pour une littéraire « classique », faire du MotoCross pour une fille très fille… Les coachs sont alors des sportifs d’assez haut niveau ou des petits noms du domaine en question. Ils vont pousser leur poulain jusqu’à l’épuisement, en imposant deux entraînements par jour, un régime ou de la musculation si besoin, et des exercices d’affirmation de soi. Le but ? S’illustrer à une quelconque compétition régionale, sous les applaudissements de Papa et Maman. Merci MTV.

 

Dans Made, on suit donc les changements extérieurs mais surtout intérieurs d’un ado volontaire pour devenir quelqu’un d’autre. Les crises de larme et les moments de doute s’enchaînent. Le coach se montre à la fois humain et sans pitié. Les vrais amis se révèlent tandis que les jaloux pestent dans leur coin. La famille fait le plus souvent preuve de soutien. Et le discours ignore tout du second degré, comme dans les discours de motivation avant les matchs, par exemple : « Tu as peur d’essayer parce que tu as peur d’y arriver. Changer, c’est sortir de ta coquille et ça t’effraie. Mais si tu ne te pousses pas toi-même, personne ne le fera pour toi. Tu n’es pas ce gars timide ou cette fille invisible. Tu es toi, tu as des choses à dire. Peu importe le regard des autres, il faut te lancer, tu vas réussir ! » And the dream comes true. Le conte de fée est à la portée de tous.

 

amandaexiled.jpg-Exiled : changement d’ambiance. Ici, on s’occupe des autres ados, ceux qui ne veulent rien devenir à part riches, célèbres et chômeurs. Le pitch de cette série est assez incroyable : des gosses de riche impossibles à vivre sont envoyés par leurs parents à bout de forces à l’autre bout du monde, pour vivre au sein d’une communauté traditionnelle recluse. Au menu : une tribu berbère au Maroc, une famille de nomades en Mongolie, un village Massai, un clan du Vanuatu… Rassurez-vous, la colo ne dure pas plus d’une semaine. Les conditions de vie sont assez dures, forcément : pas d’eau courante, nourriture locale, nuit à même le sol, et travaux physiques la journée. Les ados se débrouillent pour en faire le moins possible sans se faire remarquer. Ils sont chapeautés par une fille ou un garçon du même âge issu(e) de la communauté ; c’est l’occasion de suivre de passionnants échanges du genre « - Mais… Tu n’as jamais entendu parler de Mac Donalds ? Et de Brad Pitt, tu connais Brad Pitt ?

-Heu, non…

-OMG ! LOL ! LMAO ! Mais où suis-je ? » (oui, ces ados parlent en langage sms).

 

La conclusion de ces petites escapades dépaysantes, c’est que l’herbe du voisin est beaucoup moins verte que la sienne, ce dont cette jeunesse dorée se doutait déjà avant. Ce n’est pas ça qui va les empêcher de continuer à vivre leur vie sans se poser de questions, enfin à mon humble avis. Mais ils promettent quand même à Papa et Maman, en larmes, de faire des efforts. Dommage que Super Nanny soit morte, tiens.

 

  • Les émissions où on filme la « vraie vie »

 

Un peu le concept de la télé-réalité, quoi. Sauf qu’à partir du moment où on filme et qu’il y a de l’argent impliqué, ce n’est déjà plus la vraie vie. MTV est beaucoup plus forte que TF1 ou M6 sur ce concept : elle a compris qu’enfermer des andouilles dans une maison pendant deux mois et les filmer n’avait rien de passionnant. Du coup, elle place les mêmes andouilles dans une maison dont la porte est ouverte et les filme partout où ils vont. Malin !

 

truelife.jpg-True Life : je commence par cette émission car elle est un peu différente de ce que je vous racontais ci-dessus. Elle se rapproche de Confessions Intimes, mais en plus trash. On suit ici une à trois personnes par émission regroupées selon un thème toujours de bon goût. Exemples : Je suis bisexuelle. Je travaille dans l’industrie du sexe. Je n’aime pas mes gros seins. Je perds mes cheveux. Je change de sexe. Mes parents sont pauvres. Je n’arrive pas à rester mince. Etc, etc. La liste est sans fin et fait frémir. Au menu, images glauques, gens souvent paumés qui finissent par nous serrer le cœur et qu’on prend en pitié. On se sent sale et voyeur, mais on ne peut pas s’empêcher de regarder jusqu’à la fin. C’est parfois informatif et toujours ahurissant. Strip tease et Confessions Intimes peuvent aller se rhabiller (jeu de mot involontaire !)

 

realworld.JPG-Real World : c’est l’émission récurrente de MTV. Je ne sais pas à quelle saison on en est, mais au moins à la vingtième. C’est ce qui se rapproche le plus de notre Loft français : une douzaine de jeunes plutôt fêtards placés dans une belle maison. Les différences : ils peuvent aller et venir librement, ce qui fait qu’ils sortent tous les soirs en boîte. Ils peuvent recevoir des proches ou de la famille. Et comme l’émission change de ville à chaque saison, il faut qu’ils aient un projet personnel à mener dans cette ville. Par exemple, dans la dernière saison tournée à Brooklyn, la plupart voulaient réussir dans l’industrie du spectacle à New York. Pour l’instant, aucune saison n’a été tournée à Salt Lake City ou au fin fond du Texas, vous vous en doutez. Il n’y a pas de gagnant ou de perdant ; au bout de douze épisodes, la saison s’arrête et chacun regagne ses pénates. Le spectateur, lui, a pu suivre toutes les embrouilles, les love stories, les tentatives professionnelles et les tensions familiales dans la villa, qui sont toutes amplifiées par la possibilité d’interagir avec les gens du dehors. Parce que quand Ryan se fait arrêter par les flics ou quand Cynthia rentre avec deux garçons sous le bras, c’est plus croustillant que les pets d’une Delphine dans Loft Story 1 !

 

jersey-shore.JPG-Jersey Shore : je vous parle de cette émission en dernier car elle va bientôt être diffusée en France ! Youpi ! C’est sensiblement le même concept et les mêmes règles que pour the Real World, sauf que cette fois les participants n’ont aucun projet professionnel, et pour cause : ils sont en vacances ! La production leur loue une maison de vacances sur la côte du Jersey, notre équivalent de la côte d’Azur, un genre d’Ibiza local quoi. Les histoires foireuses, les dragues nulles, les bagarres spontanées et les discussions de gens bourrés n’arrêtent pas. C’est comme un feuilleton, mais avec de supposés vrais gens. Quoique, à voir les muscles de certains et les faux seins de certaines, il est permis d’en douter. Pas de temps mort en tous cas, c’est bien mieux que Plus belle la vie !

 

Voilà, je m’arrêterai là sur les incroyables émissions que recèle MTV. J’en oublie sûrement, mais impossible de tout énumérer, ce serait (encore plus) trop long. Le sentiment qui domine en général après avoir regardé un de ces programmes ? Le vide. Un vide absolu et insondable : celui qui naît après qu’on m’a présenté des gens pas foncièrement méchants ni bêtes, mais qui font juste n’importe quoi (à mes yeux) ou sont complètement paumés. C’est pourquoi je défends une approche sociologique de la télé poubelle. Car c’est face au vide qu’on apprend à ne pas tomber.

 

(C’est beau !)

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 17:34

Today I’m also listening to Pass that, by Black Kent

 

Attention, tentative de sujet de fond, hautement intelligent (en attendant de reparler de MTV). De temps en temps, je vous propose des jeux pour occuper un peu vos heures creuses, Sophie m’en suggère aussi, on peut même faire du casual gaming sur Facebook, voire sous Windows si on est fan du Solitaire. Mais dans le vaste monde, il y a des gens qui jouent vraiment. A fond. Des gens dont c’est la passion, parfois le métier s’ils sont très très forts. C’est de ces personnes-là que je veux vous parler aujourd’hui (oulà, intro hyper sérieuse).

 

roi licheLe monde des hardcore gamers semble assez fascinant, même si je ne fais que l’effleurer de mon point de vue extérieur. Comment appréhender la complexité d’un jeu comme Word of Warcraft alias Wow, qui compte des millions d’utilisateurs, de quêtes, de personnages, sans s’y plonger sérieusement ? Jouer en ligne ne signifie pas jouer seul, bien au contraire. Pour progresser dans les MMORPG, les jeux de rôle en ligne massivement multi joueurs, il faut être organisé en équipe, c’est-à-dire en guildes. Pour Wow, rien qu’en France, il existe plusieurs centaines de guildes, dont le nombre de membres peut varier de quelques dizaines à une bonne centaine. Pour Dofus, le MMORPG en vogue notamment parmi les moins de 18 ans, mêmes statistiques à la louche. Ca fait du monde, tout de même. Lorsqu’on est un joueur passionné, qui veut faire progresser son personnage et avancer dans le jeu, on cherche à rejoindre des guildes de plus en plus fortes qui pourront mener des actions plus efficaces dans le jeu (du genre tuer un monstre particulièrement vicieux, attaquer un donjon etc…) Et pour intégrer ces guildes, rien ne vaut un bon vieux processus de recrutement à l’ancienne.

 

  • Phase 1 : lire les règles de conduite de la guilde et être sûr de son engagement

 

Cela suppose bien sûr qu’on se soit fixé sur une guilde précise, que ce soit à cause de son niveau, de sa supposée bonne ambiance, d’amis qui s’y trouvent etc… Donc mettons que vous vouliez rejoindre la Guilde des Dark Butors (c’est ma guilde, je fais ce que je veux. Du moment que le nom n’est ni raciste ni injurieux, me précisent WOW et Dofus. Je me limiterai d’ailleurs à l’étude de ces deux jeux). Vous allez faire un tour sur le site et vous trouvez une « charte » ou un « règlement ». Selon les guildes, le contenu peut varier mais en gros vous devez jurer un dévouement indéfectible à l’équipe. La charte de la guilde Wraith, première au classement français de Wow d’après le site Wowprogress, est un bon exemple :

 

Une présence maximum est requise lors des périodes de RUSH. Nous attendons de vous que vous soyez disponible tous les soirs de la semaine de 20h à 2h, ainsi que les samedi et dimanche matin de 9h à 12h et les après-midi de 14h à 18h. Par la suite, nous revenons à des présences plus classique lors de période de farming de 20h à 00h (entre 1 et 3 soirs par semaine, tout dépendra des instances).

 

Les AFK ne sont pas tolérés, les absences répétées, le manque d’attention manifeste, ou tous abus de confiance similaires sont sanctionnés.

 

Quand un Officier demande le silence sur le canal raid, toute conversation doit être interrompue immédiatement.

 

Pouvoir garantir son emploi du temps actuel pour au moins les 6 prochains mois. (Ce qui implique de ne pas apply si vous en avez marre de wow/n'avez plus la motivation pour raid à "haut niveau")

 

En tant que membre Wraith, vous devez faire passer les intérêts de la guilde avant vos intérêts personnels.

 

Rien à voir avec un hobby ou un passe-temps : ici, la notion de jeu devient un engagement moral, presque une entrée en religion. Si vous êtes toujours motivé, passez à la phase 2. Sinon, continuez à faire joujou dans votre coin, espèce de noob.

 

  • Phase 2 : préparer et déposer son CV

 

dofusCe n’est pas une exagération ; dans la partie Recrutement des forums des guildes, les joueurs désireux de mettre leurs compétences au service de l’équipe doivent rédiger de véritables CV et lettres de motivation. Le site de la guide Clan Destin, qui s’illustre sur Dofus, impose le modèle de candidature suivant :

 

Le personnage
Pseudo :
Classe :
Niveau :
Orientation :
Métiers :
Pratiquez-vous l’élevage :
Ancienne guilde fréquentée :
Ce personnage est-il votre personnage principal:
D'autres personnes ont-elles accès à ce compte:
Avez vous "une team" de jeu prédéfinie/habituelle:

Le joueur IG
Ancienneté :
Anciens serveurs fréquentés :
Niveau des anciens personnages :
Classe des anciens personnages :
Orientation des anciens personnages :
Guilde des anciens personnages :
Vos objectifs :
Vos occupations habituelles IG (XP/Drop/Métiers/Elevage/Glande/etc.) :
Vos motivations :
Pratiquez vous le RP :

Le joueur IRL :
Age :
Disponibilité :


La guilde :
Pourquoi nous rejoindre :
Comment avez-vous connu le Clan :
Connaissances au sein de la guilde :
Membres soutenants votre candidature :
Ce que vous nous apporteriez :
Pourquoi pensez-vous que nous vous choisirions :
Pourquoi pensez-vous que Poulpe vous accepterait :

RP (Obligatoire) :


Récit RP libre, soyez original, créatif. Pensez à vous relire car tout comme Poulpe, nous avons les yeux sensibles.

 

Vous noterez que la partie « Joueur IRL » (le joueur In Real Life, dans la vraie vie) n’occupe que deux lignes. Quant au RP, il ne s’agit pas des Relations Publiques mais du Role Playing, c’est-à-dire du fait de se mettre totalement dans la peau de son « avatar », de son personnage. Par exemple, si vous incarnez un personnage un peu brut de décoffrage, il est plaisant de parler par onomatopées, alors que si votre avatar est plus raffiné, un français du 19eme siècle collera parfaitement. Le langage SMS est universellement banni des MMORPG en général, mais les termes techniques d’initiés abondent.

 

Bon, il vous faut donc rédiger votre candidature en répondant à toutes les questions ci-dessus, en mettant de la couleur, en aérant le texte, en incluant une capture d’écran de votre avatar et de ses statistiques de niveau. Si vous faîtes acte de candidature dans deux guildes différentes et qu’elles s’en rendent compte, malheur à vous : vous êtes grillé ! Voici quelques extraits de candidatures tirées du site de la guilde Nainsportekoa et de la guilde Clan Destin :

 

Pratiquez-vous l’élevage : Euh, je monte les Dragodindes, mais je préfère les piquer aux éleveurs lorsqu'elle arrive à maturité… (Les Dragodindes ? Un croisement entre un dragon et une dinde ?)

 

Et de plus , revenons-en au mois de juin dernier , quand j'avais postulé chez les nains, le votes de mon père n'avait pas été prit en compte quand j'avais postulé donc je comprend pas pourquoi du monde de même famille pourrait voté pour/contre ... (Flippant, son père joue aussi à Dofus !)

 

Je m’appelle jonathan, j’ais 15 ans je suis en 3eme et j’aime pas le colége.
Je suis née le 16 aout 1994 mon chiifre porte bonneur c’est bien sur le chiffre 16 il me fait aller de l’avent. Je prepare mon brevet mais pour sa je me fait pas trop de soucie vu les rumeur
.
(Curieuse de savoir ce que disent ces rumeurs… Parce que moi je m’en fais du souci !)

 

j'ai 13 ans , je suis en classe de 4eme je voudrai devenir controleur aerien dans une tour de controle sur un aeroport connu. (C’est précis comme ambition !)

 

On va s’arrêter là pour les formalités d’usage et on va commencer à entrer dans le vif du sujet, à savoir la partie de ce jeu à la con sur lequel nous passons une partie de notre misérable vie. (Désabusé ou lucide ? J’hésite).

 

Une fois que vous êtes satisfait de votre candidature, vous la postez dans la partie Recrutement du forum.

 

  • Phase 3 : les entretiens

 

Oui, oui, vous avez bien lu. Les membres de la Guilde vont lire votre candidature, la commenter et vous poser des questions pour obtenir des informations supplémentaires ou pour vous « tester » un peu. Selon la Guilde, ça peut se faire en public (sur le forum) ou en privé, par messages personnels. Encore une fois, je vous copie colle un extrait de la charte de la guilde Wraith :

 

C - Comment postuler ?

  • La procédure de recrutement se fait désormais via un formulaire web (Ce lien va vous rediriger directement vers celui-ci)
  • Il est conseillé de répondre à toutes les questions avec le plus d'information possible tout en restant pertinent! Plus la candidature est complète plus celle-ci a des chances d'être étudié rapidement et avec attention.
  • Une fois le formulaire envoyé, vous pourrez ajouter des pièces jointes à votre candidature (screen d'UI, spreadsheet etc..) via le formulaire et également envoyer des questions aux officiers si le besoin se fait sentir.


D - Et ensuite ?

  • Votre candidature sera étudiée, via notre forum privé, par tous les membres de la guilde afin d'avoir le plus de critiques (positives ou négatives) possible sur celle-ci. Des questions peuvent alors vous êtres posées par les officiers via le formulaire de recrutement, merci d'y répondre dès que possible!
  • Si votre candidature nous plait, un entretien VT vous sera proposé via le formulaire de recrutement pour nous permettre d'approfondir la candidature avec nos questions et explications sur la guilde, mais aussi pour vous permettre de poser vos questions et remarques!
  • A la suite de cela, nous aurons une nouvelle discussion entre officiers puis la réponse vous sera donnée via le formulaire de recrutement dans les jours qui suivent, qu'elle soit positive ou négative.
  • Le délai de traitement des candidatures est fortement variable suivant la période à laquelle vous envoyez votre candidature (Progress, vacances etc..); Cependant il est, en moyenne, d'environ 2 semaines.

Cette prose est digne de la partie RH des sites Web des plus gros groupes du CAC 40 ! C’est informatif, clair et poli, du genre « nous n’avons pas de temps à perdre, et surtout pas avec vous ; nous recrutons les meilleurs et seulement les meilleurs ».

 

Voici quelques exemples des refus opposés à certaines candidatures sur le site de Nainsportekoa :

 

Avec 30 fautes par phrases, et ton âge c'est mort.

 

Pour moi, ça sera un contre... Je m'endormais en lisant ta candidature... Y a beaucoup trop de fautes... Et... J'y comprend rien j'ai la marque de mon poing sur la gueule

 

Perso je trouve cette candid pas énorme... On a refusé mieux ou équivalent jadis, mais les temps changent, je suis prêt à lui laisser sa chance. (« C’était mieux avant »).

 

Ouais, c'est assez clair... Tu vas complètement à l'encontre de toutes nos valeurs... alors si je serai toi.. je retirai ma candidature et reviendrai avec une nouvelle candidature m'a foi bien plus étoffer que celle-ci ! (Fautes d’origine)

 

Si vous passez le feu nourri de questions avec succès et que vous savez prouver votre valeur, félicitations ! Vous êtes intégré à la guilde et vous progressez dans votre carrière de Wower ou de Dofusien. C’est Maman qui va être contente !

 


Même si je trouve ce côté solennel un peu ridicule, loin de moi l'idée que jouer en ligne de manière "sérieuse" est stupide: c'est une passion comme une autre. Bon, bien sûr, s’ils deviennent des no-life, peut-être faut-il s’alarmer (tu as vu la Baleine, je ne fais pas d’amalgame hein !) La guilde Millenium, deuxième pour le moment au classement français de Wow, tient un blog en partenariat avec Libération : Millenium , le gaming par les gamers. C’est assez intéressant de voir comme un jeu et une guilde deviennent un business et une entreprise.

 

Sur ce, je conclurai avec ce jeu : Small worlds. Des pixels, toujours des pixels. Un but : explorer des mondes d’abord tout petits, puis qui prennent du sens quand on acquiert un peu de recul… Je ne sais pas si on peut réellement dire que c’est un jeu, mais en tous cas c’est prenant et étrangement poétique, comme un rêve en petits carrés. A demain J

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 11:54

Aujourd’hui j’écoute Je sais pas jouer, de Pierpoljak

 

I’m back ! Je suis bien revenue de Strasbourg, la SNCF a été au top de ses compétences ce week-end : pas de retard, pas de surbooking, du chauffage dans le train, bref, le bonheur. Mon week-end alsacien entre anciennes colocs s’est super bien déroulé, et je crains que vous n’échappiez pas à un rapide (je vais essayer) compte-rendu…

 

Vendredi soir, on a mangé chinois et échangé des potins au-dessus du poulet aux noix de cajou. Puis on a glandé (et parlé) chez Putafranges n°2, notre hôte du week-end, jusqu’à deux heures du matin.

 

Samedi, on s’est réveillé à dix heures, rendormi puis réveillé définitivement à midi. Direction un restaurant alsacien du centre-ville, où nous avons dégusté des Käsespätzle à se damner (et à faire une sieste direct après, parce que c’est consistant), le tout accompagné d’un petit verre de Riesling. Qui a dit paradis ?

 
kasespatzle


Un plat léger et tout en finesse : des pâtes, des oignons, du lard, du fromage et (beaucoup) de crème fraîche.

 

Ensuite, nous nous sommes baladées dans le centre de Strasbourg : visite de la cathédrale en grès rose, c’était très beau, et l’horloge astronomique était assez surprenante .J’ai acheté des douceurs au pain d’épice pour mes collègues (ils sont gâtés) et pour Coloc (sauf que j’en ai dévoré la moitié dans le train de retour). Vers 16 heures, épuisées par tant de marche sportive, nous avons commis une erreur fatale : nous sommes allées voir Valentine’s Day.


valentine

Tout ce rose, ça me donne envie de vomir.
 

Il n’y a pas assez de mots dans le champ lexical du suicide et de la mort pour parler de ce film. C’est pourquoi, durant toute la séance, je n’ai pu murmurer à l’oreille de Minimoi que : « Non mais là c’est pas possible, tue-moi ». Bon, j’aime bien exagérer dans la vie de tous les jours. Pourtant, ici, je n’étais même pas encore assez proche de la vérité. Une seule chose à vous dire : fuyez, pauvres mortels, fuyez ! Ce film est le pire film de l’année, voire de la décennie, voire de toute l’histoire de l’humanité. On s’y ennuie du début à la fin, les acteurs jouent comme des pieds et les dialogues ont été écrits par un gnou (dont les qualités scénaristiques sont pires que celles du pingouin, n’est ce pas Sophie !) La brochette de célébrités (Julia Roberts, Patrick Dempse, Taylor Lautner-le-loup-garou-de-Twilight, Aston Kutcher-le-toy-boy-de-Demi-Moore…) ne sert à rien vu qu’ils n’ont pour la plupart que deux ou trois minutes d’apparition à l’écran, et des rôles qu’un mannequin en plastique pourrait tenir. Bref, ne perdez pas 86 précieuse minutes de votre vie devant Valentine’s Day, et consacrez-les plutôt à une activité saine et gratifiante, du genre fabriquer vous-même vos décorations de Noël.

 

Pour conjurer l’ennui et la torpeur tombés sur nous après cette torture, nous avons fait les courses puis préparé un dîner de folie, je vous laisse juger : Chipster, Twinuts, bonbons piquants pleins de sucre, flammekueche, pizza au chèvre, avec une bouteille de Gewurztraminer. Pour quatre, donc. Puis nous nous sommes essayées à la confection de cocktails Cosmopolitan maison, à l’aide d’une bouteille de vodka et de jus de cranberry/mûre. Le résultat n’était pas mal du tout ! Vers minuit, après avoir écouté l’intégralité de l’album de Lady Gaga, le tube unique mais fabuleux d’Alan Théo Emmène-moi et « notre » chanson Township Funk de DJ Mujava, nous avons enfin levé le camp et sommes allées nous échouer au Raven, un bar très sympa près des quais. Devant un gin tonic pour moi et des Sex on the Beach pour les autres, nous avons discuté de nos seins et des seins des autres en alternant entre « je suis trop moche » et « non mais de toutes façons on est canon ». Grosse ambiance, je vous dis ! Comme quoi on sait aborder des sujets sérieux. Vers une heure et demie, nous nous sommes traînées jusqu’au Café des Anges qui était plus que plein et où nous n’avons donc pas pu aller (malgré Hamtaro qui criait « On peut passer par la fenêtre puisqu’on est des anges ! »). Nous avons essayé la Salamandre, mais après avoir demandé à voir la salle, nous nous sommes exclamées « Bof, c’est vraiment moyen » et nous avons regagné nos pénates la tête haute (et la démarche assurée). Là, nous nous sommes écroulées sur le campement de fortune (je partageais un matelas avec Minimoi, par exemple) où nous avons continué de parler jusqu’à trois heures environ. Une fin de soirée typique pour nous, qui sommes des spécialistes des plans foireux et autres soirées de la lose. J’adore !

 

 Le dimanche, le lever était fixé à midi pour retourner au même restaurant que la veille (nous sommes des créatures de routine), où j’ai tenté le jambon braisé à la bière, une tuerie ! Cette fois, pas de vin, à l’unanimité. Nous nous sommes ensuite baladées dans une autre partie du vieux Strasbourg, le long des quais… C’était très bucolique et agréable. Puis retour à l’appart de Putafranges pour récupérer nos valises et attraper le TGV de 17h15. Un super week-end, quoi ! Quand on se retrouve toutes les quatre, on dirait qu’on ne s’est jamais quitté, et ça, d’après moi, c’est la vraie définition de l’amour.

 

Mention spéciale à Coloc qui m’a accueillie le soir dans un appart nickel, avec du byriani au poulet prêt à être réchauffé et une chambre à peu près chauffée. Ca fait chaud au cœur d’être si bien entourée !

 

Voilà, je vous ai saoulés avec le résumé de mon week-end somme toute fort peu intéressant. Je suis de retour au bureau, mais jusqu’à mercredi seulement : jeudi, je démarre mon nouveau stage ! J’ai hâte. Je vais déjeuner là maintenant tout de suite, mais aujourd’hui il y aura deux articles, oui deux ! See you soon ;)

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  • : Parce que l'ennui, vous connaissez, et que vous voulez un moyen de lutter. Parce que je ne vous laisserai pas tomber! Parce qu'avec un peu de chance, vous esquisserez un demi-sourire en parcourant ce blog. Parce que moi aussi ça m'occupe de l'écrire... Pourquoi pas?
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