Heute höre Ich Nur ein Wort, von Wir Sind Helden (so toll!)
A part le fait que j’écoute parfois des chansons en allemand, je suis presque normale, vous savez.
Aujourd’hui, je vais vous proposer deux projets : un auquel tout le monde peut participer, et un où personne ne le peut.
Voici Writesomething : une sorte de grand tableau où tout le monde peut écrire ce qui lui passe par la tête à l’instant T. L’ensemble donne un défilé d’émotions, de maximes et de blagues, où, comme dans une Auberge espagnole, chacun trouve ce qu’il y apporte. Certains entament même de véritables discussions philosophiques pour passer le temps, du genre « le concept de gain et de perte existe-t-il à l’échelle de l’univers ? » Bon, il y a aussi plein de gens qui se plaignent du boulot ou des cours, hein. Quelques-unes de mes phrases préférées :
This is life, and it will never get better than now. Everything you need is within your grasp, you must simply take it. Strong-mr
La vie, c’est ça, et elle ne sera jamais plus belle que maintenant. Tout ce dont tu as besoin est à portée de main, tu dois simplement t’en emparer.
Sleep is overrated. Guest
Le sommeil, c’est surfait.
Oh, murder me already. Guest
Oh, dépêche-toi de m’assassiner, bon dieu.
Voilà, maintenant que vous êtes ravi d’avoir partagé un petit moment drôle, poétique ou cynique avec des inconnus, vous êtes prêts à tenter l’expérience du site VIP. Rentrera, rentrera pas ? Rentrera pas.
Et si, pour passer le temps, vous vous essayiez aux tests ? Précieux outils d’introspection ( !), ils peuvent vous apprendre plein de trucs sur vous, du genre « Etes-vous plutôt jambon ou fromage ? » ou bien « Le jour de la semaine qui correspond le plus à votre personnalité ». En voici quelques-uns, testés et approuvés :
Ou comment savoir si vous êtes un nerdy geek, un vrai de vrai, un hardcore gamer et programmeur, bref un nolife, au cas où vous en doutiez encore. Ici, les questions sont pointues (enfin, ça n’engage que moi, qui parfois ne les comprends pas), les comportements sociaux habilement décryptés. Voici quelques critères qui font de vous un geek :
-J'ai déjà pris des notes en plus d'une couleur.
Pour moi, ça indique un polard, un intello quoi. Pas forcément un geek, qui est souvent occupé à rattraper le sommeil en retard au fond de la classe.
-J'ai étudié une langue "artificielle" (esperanto, klingon, sindarin...)
Ok, ça c’est geek.
-J’ai déjà été moniteur de labo informatique
Spéciale kassedédi à mes monos de prépa (vive Turbopascal !), Florent et celui-dont-on-n’a-jamais-su-le-nom.
-J’ai été scout pendant plus de 10 ans
Idem, en quoi cela fait-il de quelqu’un un geek ? A moins que la carte de la région ne soit rédigée en klingon…
-J’ai déjà été étiqueté "socialement inapte"
Geeeeeek.
-J’adore aider les gens à faire leurs comptes
Ah non, ça c’est un comptable, pas un geek. Believe me, I know.
-J’adore faire croire aux gens que je suis bizarre
Hmmm. Pour moi, un vrai geek n’a pas besoin de faire croire qu’il est bizarre. Il EST tout simplement bizarre, et s’emploie même plus souvent à faire croire qu’il est normal !
Bref, vous saisissez le concept, qui se décline sur une centaine de questions (minimum) à cocher. Sachez que votre serviteuse, avec un beau 23%, est classée comme « geek », entre les « tendances geeks » et le « total geek ». Alors, atteindrez-vous le stade ultime du « Dysfunctional geek » ?
Sur la page d’accueil, on nous annonce que 4 millions de curieux l’ont déjà fait. Quoi ? Eh bien le test enfin, suivez un peu. Un certain nombre de questions (« Ne les comptez pas ! », nous crie-t-on sur la première page) vont vous interroger à propos de votre côté obscur : drogue, sexe, alcool… Allez, on se lance.
-Avez-vous déjà ri du malheur de quelqu’un ?
Oui, j’ai déjà regardé Video Gag, comme tout le monde.
-Avez-vous déjà ri d’une personne mentalement ou physiquement handicapée ?
Si on compte la dame qui se dit amoureuse d’un œuf, alors oui.
-Avez-vous déjà eu un rendez-vous amoureux ?
Je vous préviens, le premier qui répond « Oui » est étiqueté « impur » direct et c’est un aller simple pour l’enfer.
-Avez-vous déjà été responsable de la perte de la virginité de quelqu'un, et si oui, de combien de personnes ?
Oui, dénoncez-vous, qu’on fasse le bilan des victimes (le test vous permet de cocher un maximum de 5).
-Vous êtes-vous déjà posé des questions sur la vie sexuelle des personnages de dessins animés ?
C’est marrant, mais oui, en fait. Les Simpsons, Aladdin et Franklin la Tortue, principalement.
Au final, les scores peuvent aller de 0 à 450, avec une moyenne de 100 environ. Je vous avouerai donc que j’ai eu un joli 96, ce qui fait de moi une personne ultra sage, vous en conviendrez. On peut même obtenir par mail un certificat « à poster sur votre wall, votre blog » mais comment dire… Non. Me savoir blanche comme une oie me suffit.
Ah, je vous entends déjà ricaner. Eh bien figurez-vous que ça fait cinq ans que j’ai passé mon code et que je ne suis pas sûre de me souvenir de grand-chose… Je m’attaque donc à une série de 40 questions pour voir à quel point je suis devenue un danger public.
-Le jour se lève, ce cycliste circulant en agglomération doit porter le gilet rétro réfléchissant de sécurité ? Oui/Non
Seulement s’il veut faire style. Ou s’il bosse sur un chantier.
-Contrôlé avec un taux d’alcool de 0,7 gramme par litre de sang, je risque…
Dans ces cas-là, je prends le métro. Ou je rentre à pied. Ou je me fais porter.
Résultat : 17 bonnes réponses sur 40 questions, soit 23 fautes. Pas brillant. Quels fourbes ces concepteurs du code ! Comment ça je ne peux pas dépasser parce qu’un gamin dans le lointain fait mine de traverser ? M’en fous, j’ai pas de voiture.
Pour savoir si vous avez des facultés paranormales et si votre intuition vous guide correctement, le site suisse Oracle vous propose de choisir parmi 5 cartes celle que l’ordinateur a déjà choisie, en obéissant à votre première impulsion, sans réfléchir. Il est nécessaire de répéter l’opération 40 fois pour obtenir un « résultat significatif ».
Me concernant, j’obtiens un médiocre score de 18% de réussite, ce qui me classe dans la catégorie « malchanceuse » et qui donne lieu à ce commentaire : « Les résultats du test sont inférieurs à un résultat obtenu par hasard, vous avez peu de chance d'ouvrir demain un cabinet de voyance ». Bon, j’ai compris, je range mes boules et je m’en retourne à la compta : là, au moins, c’est comme dans Matrix. Il n’y a pas de hasard, et les comptes tombent toujours justes !
Après cette avalanche d’inutilité, je conclurai aujourd’hui par un jeu tout aussi absurde et vain : le bijou This is the Only level, conçu par jmtb2, un petit génie des jeux gratuits en ligne. Il n’y a effectivement qu’un seul niveau dans ce jeu, et pas des plus difficiles. Mais le jeu est-il réellement terminé pour autant ? Indice : le nom de chaque « variante » vous donnera une indication de la stratégie à adopter… Impossible de ne pas le finir !